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Législatives : advienne que pourra

Editorial La Presse

Maintenant que les dés sont jetés et que l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) a annoncé, officiellement, par le biais d’un communiqué officiel que le nombre des candidatures au Palais du Bardo a atteint 1.427 dossiers dont  213 déposés par des femmes, place à l’examen des candidatures, selon le calendrier déjà publié par l’Isie.

Cette opération est censée aboutir demain 1er novembre à la publication, sur la page officielle de l’Instance et à l’affichage dans les sièges régionaux de la même instance, de la liste préliminaire des candidats qui auront reçu l’aval de l’Isie, c’est-à-dire ceux dont les dossiers auraient répondu favorablement aux différentes conditions exigées dans le décret électoral présidentiel en date du 15 septembre 2022.

Trois semaines encore sont programmées pour que les Tunisiens découvrent la liste définitive des candidats qui postuleront effectivement à la députation le 17 décembre prochain.

Ainsi, à la suite de l’expiration des délais de recours qui seront introduits par les candidats dont les dossiers seront déclarés irrecevables pour une raison ou une autre, l’Isie affichera, au plus tard le 21 novembre prochain, la liste définitive des candidats, en attendant que la campagne électorale démarre, le 25 du même mois pour se poursuivre jusqu’au 15 décembre 2022 pour la Tunisie et au 13 décembre pour les candidats qui devraient représenter les 11 circonscriptions électorales de l’étranger.

Il se trouve, toutefois, que la liste définitive des candidats qui vont concourir en Tunisie et à l’étranger ne concernera finalement que 160 circonscriptions, 150 sur le plan national et 10 uniquement sur les 11 qui devaient représenter les Tunisiens à l’étranger.

La raison est toute simple : la circonscription électorale consacrée aux Tunisiens résidant dans le continent africain n’a enregistré, selon l’Isie, aucun dossier de candidature, ce qui obligera l’Instance à organiser, dans les deux mois qui suivront le 17 décembre prochain, de nouvelles élections pour combler le siège réservé à l’Afrique.

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